La santé mentale

Selon un rapport parlementaire sur la santé mentale, le nombre de personnes atteintes d’un trouble mental en France serait en constante évolution.

 

Actuellement 18 % de la population souffre d’un trouble mental et nous sommes 25 % à être susceptible d’en développer au cours de notre vie.

 

Les dysfonctionnements sont même les plus fréquents, après le cancer et les maladies cardio-vasculaires.
Ils sont également la 1ère cause d’invalidité et d’arrêts maladie.
L’OMS considère également que 5 des 10 pathologies les préoccupantes du 21ème siècle relèvent de la psychiatrie :
  • Schizophrénie
  • Troubles bipolaires
  • Addictions
  • Dépression
  • Troubles obsessionnels compulsifs

Ce trouble mental fait peur. Il fait honte !

Des termes comme « interné » « asile » « schizo » … sont utilisés dans le langage courant et largement relayés par les médias.

Au 17ème siècle, la folie devient un monde d’exclusion.

Au 18ème, on enchaine les malades mentaux.

Au 20ème, la psychiatrie pratique la lobotomie, la stérilisation contrainte, les comas déclenchés par injection et l’Allemagne nazie extermine les malades mentaux !!!

 

Avec un tel héritage, on comprend mieux la culpabilité que peuvent ressentir les personnes atteintes d’un trouble mental.

 

A cause des préjugés entourant ces troubles la souffrance des personnes est soigneusement cachée.

 

Il est important de prendre des mesures pour lutter contre l’incompréhension et le jugement trop souvent porté sur les personnes et leur entourage.

 

Ces préjugés en matière de santé mentale sont tenaces.
Si le trouble le plus médiatisé reste la dépression, la schizophrénie est la plus mal  comprise et celle qui fait le plus peur !
60 % de la population croit que les personnes schizophrènes sont violentes. Les études montrent qu’elles ne sont pas plus violentes ni agressives que les autres.

Ces maladies excluent la personne de la vie sociale.

 

Travailler en Sophrologie avec une personne en situation de handicap ou déficiente n’est pas un travail différent. La technique reste la même, il faut partir du possible plutôt que de la difficulté.

Ne pas être centré sur la difficulté même si évidemment nous la prenons en compte.

Souvent la personne en situation de handicap psychique ou physique souffre d’un déficit de son image, de son estime de soi.

La Sophrologie va permettre à la personne d’être présente à sa dimension corporelle. Cette nouvelle perception plus positive de soi va engendrer des changements.

Repérer les capacités qu’on arrive en mettre en jeu pour arriver à une nouvelle présence  plus détendue, plus bienveillante.

L’image de soi sera une meilleure perception de soi, d’une dignité retrouvée.

La personne pourra se réapproprier des petits instants de sa vie quotidienne où l’on est conscient de ce que l’on fait, repérer ses tensions et ce que l’on peut changer !

C’est une progression personnelle, un travail qui s’adapte à chacun en fonction de sa propre progression.

 

 

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