Le lundi 11 septembre 2017, le Professeur Alfonse Caycédo, fondateur de la Sophrologie s’est éteint à l’âge de 84 ans.
En 1960, surpris par l’absence d’études scientifiques sur la conscience humaine en psychiatrie, alors que la plupart des maladies mentales sont produites par une altération de la celle-ci, il crée le vocable « Sophrologie » et inaugure à l’Hôpital provincial de Madrid, le département de « Sophrologie et Médecine psychosomatique », pour lui permettre de faire des recherches et d’étudier la conscience humaine en médecine.
Ce départ marquera sa vie entière, qu’il va alors vouer à l’étude de la conscience (« ut conscientia noscatur : pour que la conscience soit connue »)
En 1963, il étudie la psychiatrie phénoménologique et existentielle auprès de Ludwig Binswanger. Ce dernier lui suggère de se rendre en Orient afin d’étudier la supra conscience expérimentée par les Maîtres de l’Inde, du Tibet et du Japon.
Au retour d’Orient ses études scientifiques et son expérience personnelle le conduisent à formuler une nouvelle hypothèse sur la conscience humaine. Il est alors Professeur de Psychiatrie à l’Hôpital Clinique de Barcelone. Il propose de nommer « Conscience Sophronique » un nouvel état de conscience, qui se caractérise par sa nature sereine, positive, porteuse de valeurs mais que l’on doit conquérir !
Cette conscience se différencie de la conscience ordinaire et s’oppose à la conscience pathologique. Jusqu’alors en Occident, on n’en avait jamais entendu parler !
Il crée une méthode innovante appelée « Relaxation Dynamique de Caycédo » basée sur la phénoménologie existentielle et s’inspirant des techniques orientale dont le but est la conquête de cette nouvelle forme de conscience.
Aujourd’hui, près de 60 ans plus tard, la Sophrologie s’est imposée auprès de tous. Elle connaît un essor sans précédent.
Le professeur Caycédo a consacré toute sa vie à la création et au développement de la Sophrologie. Il nous laisse bien plus qu’une simple méthode ! La Sophrologie est une science, une philosophie, un art de vivre …
C’est pourquoi nous tenions à rendre hommage à ce grand homme et à la richesse de son œuvre !